Windows 7, malgré l’arrivée de Windows 10, reste encore utilisé de manière significative. Pour que ses utilisateurs puissent continuer de l’utiliser, Microsoft a prévu des mises à jour de sécurité qui deviendront payantes à partir de début 2020.
Bien que Microsoft souhaite que toutes les entreprises passent à Windows 10, ce n’est pas encore le cas. Mais la société se montre patiente, et en attendant cette migration, elle a prévu des mises à jour de sécurité pour les entreprises. Mais il faudra que ces dernières payent pour en bénéficier dans quelques mois.
Windows 7 : des mises à jour de sécurité payantes à partir de 2020
Ce n’est donc qu’en 2023 que les mises à jour devraient cesser pour Windows 7. Microsoft ne veut pas brusquer les choses dans la mesure où Windows 7 est la seconde version la plus utilisée dans le monde, avec tout de même 42% de parts de marché début 2018, contre 43% pour Windows 10.
On comprend mieux la décision de Microsoft, d’autant plus que ce sont les entreprises qui font de la résistance, car elles craignent les coûts liés à la mise à jour et utilisent aussi des applications spécialement dédiées pour Windows 7.
Des mises à jour de sécurité que Microsoft rendra payantes à partir de 2020
Toutefois, Microsoft veut aussi être gagnant dans la démarche, tout en voulant inciter les sociétés à migrer vers Windows 10. Les mises à jour de sécurité deviendront donc payantes à partir de janvier 2020. Chose plutôt inhabituelle, Microsoft a cette fois-ci communiqué de manière transparente.
On sait d’ores et déjà que ces « Extended Security Updates » (ESU) seront commercialisées individuellement pour chaque PC. Il faudra y rajouter un supplément annuel au prix de l’abonnement. Les cibles de cette offre sont les usagers de Windows 7 Pro et Enterprise Editions qui ont des accords de licence importants.
Le support ESU prendra quant à lui fin en janvier 2023. Il est donc toujours recommandé de migrer vers Windows 10, mais cette extension des mises à jour de sécurité pourra intéresser ceux qui veulent amortir leurs coûts de migration sur le moyen terme.
Source : begeek