Windows 10 passe le cap des 200 millions d’installations

Il y a trois mois, Microsoft annonçait que Windows 10 comptait 110 millions d’utilisateurs actifs. Pour marquer les six mois d’existence de son nouvel OS, la firme de Redmond vient de révéler qu’il avait dépassé les 200 millions d’installations. A la même période, Windows 8 ne totalisait “que” 100 millions d’utilisateurs actifs. La stratégie de la mise à jour gratuite, mais aussi fortement incitée avec la présence de notifications récurrentes, semble avoir porté ses fruits.

Et les choses devraient encore s’accélérer puisque Windows 10 passera désormais en mise à jour recommandée, sachant que Windows Update est configuré par défaut pour installer d’office les mises à jour importantes et recommandées. Sauf à modifier ce réglage, les utilisateurs recevront donc automatiquement Windows 10. (Eureka Presse)

Windows 10 : la Technical Preview est disponible au téléchargement

 

La Technical Preview de Windows 10 est désormais disponible au téléchargement. Maintenant que tout le monde peut se lancer dans ses propres tests, nous en profitons pour rappeler un certain nombre de points importants à prendre en compte.

Comme prévu, vous pouvez désormais tester la première version d’essai de Windows 10. Il s’agit très probablement de la première d’une longue série, Microsoft ayant précisé que la version finale ne sortirait qu’après la prochaine conférence BUILD, ce qui nous mène à l’été 2015. Il ne s’agit pas d’une bêta et cette Technical Preview se rapproche davantage d’une mouture alpha. Elle ne se destine par ailleurs pas spécialement aux développeurs, une notice explicative précisant qu’elle n’est pas conçue pour des tests de compatibilité logicielle.

 

En tant que telle, cette préversion contient probablement de nombreux bugs et elle est prévue pour donner un petit aperçu de ce qui se profile à l’horizon à travers ce nouvel OS. De plus, certaines fonctionnalités comme Cortana sont pour le moment absentes. La recommandation essentielle est donc de faire attention à l’installation. Mieux vaut lui réserver une partition dédiée sur une machine de test, ou créer une machine virtuelle.

 

Concernant les prérequis matériels, il s’agit de ceux de Windows 8… et donc de Windows 7 et Vista :

  • Un processeur 1 GHz
  • 1 Go de mémoire vive pour la version 32 bits, 2 Go pour la 64 bits
  • 16 Go d’espace libre
  • Une carte graphique DirectX 9 avec un pilote WDDM
  • Un accès Internet avec un compte Microsoft actif

Deux versions sont fournies : une 32 bits pesant environ 3 Go, tandis que la 64 bits réclamera 4 Go de téléchargement. Plusieurs langues sont disponibles : anglais, chinois et portugais. Dans tous les cas, la clé produit est la même :

 

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Sachez également que les fichiers sont fournis au format ISO. Du coup, plusieurs possibilités s’offrent à l’utilisateur. Il peut bien entendu la graver sur un DVD pour s’en faire un support d’installation, ou passer par l’outil fourni par Microsoft du temps de Windows 7 pour créer une clé USB bootable. On peut évidemment utiliser l’image ISO telle quelle pour la création d’une machine virtuelle, ou encore la décompresser afin de lancer directement l’installation depuis l’exécutable prévu à cet effet.

 

Globalement donc, la Technical Preview se destine aux utilisateurs avancés qui veulent tester le nouveau système et partager des retours avec Microsoft. Il en va de même pour version Server, qui intéressera surtout les administrateurs et techniciens réseau. Microsoft indique que cette préversion expirera le 15 avril 2015.

Les « nouvelles » conditions d’utilisation de Gmail arrivent en France le 30 avril

Google précise la date à laquelle ses dernières conditions d’utilisation entreront en vigueur. Pour la France, la date du 30 avril a été choisie par la société.

Gmail logo secure lock gb

 

La firme américaine a récemment confirmé que son service de messagerie électronique Gmail scanne de manière automatique les e-mails reçus et envoyés. Pour Google, l’intérêt de ce scan est non seulement de proposer des publicités plus ciblées mais également de pouvoir mieux filtrer les spams.

A cette occasion, Google a donc mis ses conditions d’utilisation à jour afin d’expliciter clairement quelles sont ses pratiques en la matière. Il ajoute désormais que pour la France, la date du 30 avril a été retenue pour faire appliquer ces « nouvelles » règles. Quant aux Etats-Unis, ils bénéficient de cette mise à jour des CGU depuis le 14 avril.

Pour rappel, ce scan des messages n’est en soi pas illégal. Le Parlement européen oblige seulement, au travers d’une directive adoptée en 2002, le service qui propose un outil de messagerie à informer ses utilisateurs sur ses pratiques. Le site Owni rappelait toutefois qu’en Europe, le Contrôleur européen de la protection des données pourrait considérer cette pratique comme éventuellement attentatoire aux règles de « confidentialité des correspondances ».

Des questions se posent donc, notamment pour les sociétés utilisant Gmail comme messagerie électronique principale. Si un professionnel n’a pas obtenu de Google des conditions particulières d’utilisation, il reste soumis à celles du grand public. Sans régime particulier, le choix de Gmail reste donc à prendre en considération pour les professionnels qui souhaitent opter pour le service de Google.

 

source clubic.com

Microsoft ouvre les accès à l’offre Office 365 Personnel

MS Office Pro Plus 2013 logo clubic

Microsoft introduit aujourd’hui une nouvelle option d’adhésion pour sa solution Office 365. Cette formule, baptisée Personnel, est facturée à 7€ TTC/ mois ou 69€ TTC/an et propose une offre plus complète que les services gratuits liés à Outlook.com couplés aux applications Office.com.

L’utilisateur bénéficiera d’une licence d’Office pour les logiciels Word, Excel, PowerPoint, Outlook, OneNote, Publisher et Access à installer sur PC ou Mac. A cela s’ajoute une seconde licence pour les tablettes équipées de Windows ou les iPad. Rappelons d’ailleurs qu’Office pour iPad est disponible depuis la fin du mois dernier. L’activation d’Office 365 Personnel permettra donc d’accéder aux options d’édition sur la tablette d’Apple.

En parallèle, la souscription inclut quelques avantages et notamment 20 Go supplémentaires sur le service de stockage en ligne OneDrive mais aussi d’un forfait mensuel de 60 minutes d’appel sur Skype à l’international vers les lignes fixes ou mobiles. A titre de comparaison, l’offre Office 365 Famille, facturée à 10€/mois, inclut 5 licences pour ordinateurs et 5 autres pour tablettes.

Retrouvez davantage d’informations sur cette page.

source : clubic

Amende CNIL : Google débouté affiche la condamnation sur google.fr

Le recours de Google, pour contester principalement la demande de publication d’un communiqué de la CNIL sur son site, a été retorqué par le Conseil d’Etat. La condamnation a peu après été affichée sur la page google.fr.  

 

CNIL 1 – Google 0 ! Le tant attendu avis du Conseil d’État sur le contentieux entre les deux organisations a été rendu. Dans les grandes lignes, il donne raison à la Commission Nationale : il reconnaît notamment que Google a « commis des manquements aux règles de protection des données à caractère personnel ».

Ainsi, l’amende de 150 000 euros infligée par la CNIL est maintenue. Mais ce n’est pas le principal : si Google avait déposé un recours devant le Conseil d’État, c’était surtout pour contester une autre demande de la CNIL, à savoir la publication de la condamnation sur son site Google.fr. Le Conseil d’État a là encore enfoncé le clou : il « refuse de suspendre l’exécution de la sanction complémentaire de publication ».

Direction la Cassation ?

Ainsi, Google devra théoriquement indiquer aux internautes français cette ordonnance, comme l’a initialement exigé la CNIL. Le Conseil d’État a encore estimé que ladite publication ne « porterait pas à sa réputation une atteinte pouvant lui causer un tel préjudice ». A l’inverse, Google avait estimé que cela « porterait une atteinte irréversible à sa réputation ». Selon les dernièrs chiffres publiés par Médiamétrie sur l’audience de l’internet en France, Google reçoit sur ses sites (google.fr et autres) 41,4 millions de visiteurs uniques par mois (chiffre de décembre 2013).

Google peut désormais se pourvoir en cassation, qui rappelons-le juge sur la forme et non sur le fond du dossier.  Mais comme le géant américain de la recherche Internet met en cause les compétences de la CNIL depuis ledébut, notamment parce que le traitement des données est réalisé en dehors de la France, un tel recours ne serait pas étonnant.

Mise à jour : Dans la nuit de vendredi à samedi est apparu sur google.fr le message imposé par la CNIL. Le Doodle a été retiré pour l’occasion. Le lien vers la décison de la CNIL est cliquable. On devrait pouvoir en profiter durant tout le week-end.

Outlook.com est lancé officiellement et va remplacer Hotmail d’ici quatre mois

Microsoft lance aujourd’hui, mardi 19 février, son nouveau service Outlook.com. Les utilisateurs du service Hotmail devraient y être transférés automatiquement dans les quatre mois.

 

Après six mois de bêta et plus de 60 millions d’utilisateurs, Outlook.com, le service de messagerie dans le cloud de Microsoft vient d’être lancé officiellement. Il devrait voir sa base d’adeptes croître significativement puisque les « centaines de millions d’utilisateurs de Hotmail » devraient s’y joindre. La transition est effective dès aujourd’hui, selon le communiqué envoyé par Redmond, et s’effectuera progressivement dans les quatre prochains mois. Les utilisateurs de Hotmail « retrouveront l’intégralité de leurs contenus […] sans changer d’adresse ni de paramètres », explique un communiqué de Microsoft.
Outlook.com est « connecté à Facebook, Twitter, LindedIn Google et bientôt à Skype », continue l’annonce de Microsoft. Il intègre également les Office Web Apps développées par Microsoft et est intimement lié à SkyDrive, le service de stockage dans le nuage de la société de Steve Ballmer.
Enfin, le communiqué insiste sur le « respect de la vie privée » de ce nouveau service, qui « contrairement à ses concurrents […], ne scanne pas les e-mails à des fins commerciales ou publicitaires ». On l’aura compris, Gmail est la cible directe d’Outlook.com. Hotmail ayant été passablement chahuté par le service de courriels de Google…

François Hollande dit non à Hadopi et aux sanctions contre les téléchargeurs

Les positions de François Hollande sur Internet et en particulier Hadopi ont de nouveau été précisées sur Libération par les voix de Fleur Pellerin et Aurélie Filippetti, respectivement en charge du pôle « Société et économie numériques » et de la Culture. Des précisions qui font suite à de nombreuses hésitations sur Hadopi et à une récente polémique sur la réécriture d’une proposition.

Trop chère et sans intérêt pour les créateurs


Au sujet d’Hadopi : jugée « inefficace, coûteuse, et surtout qui ne rapporte rien à la création », Hadopi sera bien abrogée. Cela confirme les propos de François Hollande tenus le 22 janvier lors de son discours au Bourget. Abroger Hadopi ? Une idée qui « sidère » Nicolas Sarkozy.



Néanmoins, rappelons qu’en 2011, le candidat à l’élection présidentielle tenait des propos opposés. Sur son blog, il affirmait effectivement vouloir supprimer Hadopi. Mais en octobre dernier, l’ARP, qui représente le secteur du cinéma, soulignait « que François Hollande ne souhaite pas abroger la loi HADOPI ».



À deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, l’avis de l’équipe de François Hollande sur cette question semble cette fois définitif.

Quid des échanges non marchands ?


Au sujet des sanctions envers les internautes partageant des fichiers : « Il n’y a pas besoin de dépénaliser ou de légaliser les échanges non marchands à partir du moment où on réconcilie les internautes et le monde de la culture ».



Ceux ne faisant que s’échanger des œuvres ne seront donc pas inquiétés sous-entendent les deux femmes entourant François Hollande. En pratique, la réalité sera plus fine. Avec une Hadopi décapitée, les ayants droit pourront toujours agir contre un particulier soupçonné de téléchargement. Cependant, dans ce cadre, ils devront assumer l’intégralité des frais de cette procédure, avec des coûts en temps, en honoraires d’avocats, sous oublier la publicité toujours calamiteuse de ce genre de procès.



Lorsque le PS dit que les procédures seront concentrées sur les échanges marchands, cela signifie aussi que des instructions très claires seront données aux procureurs de la République afin de concentrer leur attention sur ceux qui profitent commercialement de ces contenus. Cela ne signifie donc pas que juridiquement, tout et n’importe quoi sera autorisé sur les réseaux P2P ou en direct download.



« On ne peut pas partir du postulat que les échanges non marchands vont forcément à l’encontre des industries. (…) il y aura toujours une petite part d’échanges non marchands entre individus, qui sera limitée, marginale, face à laquelle il n’y a pas à avoir de démarche répressive. »

Pas un bon modèle de financement


Au sujet de la licence globale : Pellerin et Filippetti confirment les anciens propos de François Hollande à ce sujet, à savoir leur opposition à la licence globale. Si Martine Aubry y était favorable, ce n’est donc pas le cas de l’ex premier secrétaire du PS.



Pour son équipe, la licence globale n’est pas « un modèle de financement viable pour la création française », tout simplement. « On ne sait jamais comment les modèles économiques vont évoluer » note toutefois Fleur Pellerin. Or au rythme où les politiciens changent d’avis, croire que la licence globale est définitivement enterrée serait aller vite en besogne.

Sources de revenus : FAI, fabricants, Google, Amazon, etc.


Au sujet des sources de financement des artistes : Fileppetti précise qu’il faudra aller chercher du côté des « acteurs qui ont bénéficié d’un transfert de valeur ajoutée : ce sont les fabricants de matériel, les fournisseurs d’accès, les plateformes comme Google ou Amazon ».



Pour la socialiste, il s’agit d’appliquer le système du cinéma à la musique. Les chaînes financent le cinéma, diffusent ces derniers et en profitent donc en retour. « Les principes d’exception culturelle ont toujours fonctionné comme ça. (…) Il est donc normal qu’on adapte ces mécanismes à l’ère du numérique. Amazon, par exemple, doit aider le réseau des libraires indépendants qui est fragilisé dans la chaîne du livre. »

Quid de la copie privée ?

Toujours concernant les nouvelles sources de revenus, Aurélie Filippetti rajoute qu’il « faudra également inclure la rémunération pour copie privée ». Sa logique est que les supports physiques ne devraient pas à être les seuls à être concernés par la rémunération copie privée, et que le numérique doit lui aussi participer. Reste à connaître l’impact sur les tarifs.



Fleur Pellerin rajoute d’ailleurs que taxer les disques durs perdra de son sens avec le cloud. Pellerin précise néanmoins que les taux de copie privée sont trop élevés. La solution est donc d’élargir l’assiette (via le numérique ou d’autres produits) tout en diminuant son taux. Les ordinateurs sont notamment cités.

source pcimpact




Crise des disques durs : la production remonte petit à petit

La production de disques durs n’a toujours pas retrouvé ses niveaux précédant les inondations en Thaïlande. Néanmoins, selon DigiTimes, elle a désormais atteint les 80 % de ces niveaux. Les prix devraient ainsi continuer de baisser lors des prochains mois.

Entre 140 et 145 millions de disques durs. C’est le nombre d’unités qui devrait être produit lors du premier trimestre 2012 selon DigiTimes. C’est bien moins que les 175 millions fabriqués au troisième trimestre 2011, mais c’est surtout 20 millions de plus que le précédent trimestre.

Une concentration de la production aux effets néfastes

Rappelons que cette crise est liée aux inondations en Thaïlande qui ont débuté l’été dernier. Or les fabricants de disques durs, et en particulier l’ex-n°1 mondial Western Digital, montent l’essentiel de leurs disques durs dans ce pays asiatique.

Les fabricants de moteurs de disques durs, les Japonais Nidec Corp et Minebea, sont eux aussi très présents en Thaïlande. Une concentration qui a eu les conséquences que l’on connaît.

Outre la forte baisse de la production et l’inflation galopante des disques durs, on notera parmi les principales conséquences une diminution du nombre d’années des garanties des disques durs, mais aussi une augmentation des ventes de SSD.

Finances : merci l’inflation

Enfin, cette crise a bien sûr eu un impact sur les bilans financiers des fabricants de disques durs. Si Seagate, moins touché par les inondations, n’a pas vu sa production s’effondrer, lui permettant de retrouver sa place de n°1 mondial et d’afficher de forts bénéfices, pour Western Digital, la chanson est différente.

Malgré de nombreux frais pour réhabiliter ses usines et une baisse de 43 % de sa production, Western Digital n’a malgré tout pas coulé. Ceci grâce à l’inflation, qui a particulièrement touché les professionnels. Résultat, le chiffre d’affaires de Western Digital n’a chuté que de 20 %. Et la firme américaine a réalisé la performance d’afficher un bénéfice net de 145 millions de $.

 source pcimpact

Du virtuel au réel : The Pirate Bay propose de pirater des objets

Une nouvelle rubrique vient de voir le jour sur le plus fameux des sites BitTorrent. Elle ne comprend encore que quelques fichiers mais qui représentent en partie, pour l’équipe de The Pirate Bay, le partage du futur : des objets que l’on peut fabriquer chez soi grâce à une imprimante 3D.

L’équipe explique sa démarche dans ce qui ressemble fort à un manifeste : « Nous pensons que la prochaine étape pour la copie sera de passer d’une forme numérique à une forme physique. Il s’agira d’objets concrets. Que nous avons décidé de nommer des Physibles. […] Nous pensons que les imprimantes et les scanners 3D ne sont que la première étape. Nous pensons que, dans un futur proche, vous imprimerez des pièces de rechange pour votre véhicule. Dans 20 ans, vous téléchargerez vos baskets. »

The Pirate Bay, qui n’a jamais oublié de conjuguer utopie, humour et provocation, précise que « le bénéfice pour la société est énorme. Plus de transports de quantités monstrueuses de produits autour du monde. […] Plus d’enfants au travail. Nous serons à même d’imprimer de la nourriture pour les gens qui ont faim. Nous ne nous contenterons plus de partager une recette, mais le plat entier. »

Avant de pouvoir télécharger votre prochaine paire de chaussures ou un hamburger, il faudra évidemment que les imprimantes 3D fassent d’énormes progrès… En attendant, vous pouvez acquérir une Makerbot (comptez au moins 1 000 $, tout de même) et vous amuser à télécharger différents modèles 3D sur la section Physibles de The Pirate Bay, notamment l’inévitable version 3D du bateau pirate, symbole du site !

Un disque imprimé à la maison

De la copie au piratage, il n’y a qu’un pas. Qui a été franchi avec facétie par cet internaute, qui a – à notre connaissance – créé les premiers disques « pirates » à partir d’une imprimante 3D. Il est, en effet, parvenu à faire jouer le générique de Portal (Still Alive de Jonathan Coulton) enregistré sur un disque « imprimé à la maison » sur une platine Fisher Price. Le résultat ne ravira pas forcément les mélomanes, mais le pari est réussi… Et stimule l’imagination. Il est d’ailleurs possible d’acheter une copie dudit disque – qui a réclamé pas moins de six mois de travail – sur le site Shapeways.com.

 

Bruxelles fixe de nouvelles obligations à Facebook et Google

Viviane Reding veut renforcer la protection des données personnelles. Parmi les mesures phares présentées par la commissaire européenne : le droit à l’oubli numérique. Les contrevenants subiront de fortes sanctions financières.
Ce n’est pas un mystère. Depuis plusieurs mois, certaines pratiques des Facebook,  Google et consorts sont dans le collimateur de Viviane Reding. La commissaire européenne à la Justice a présenté à la presse, ce mercredi 25 janvier 2012, un arsenal législatif afin de renforcer la protection des données personnelles des internautes.

La nouvelle directive, destinée à remplacer celle de 1995 devenue obsolète, instaure des sanctions financières pour qui ne suivrait pas le texte à la lettre.  « Ces pénalités pourront aller jusqu’à un million d’euros ou  jusqu’à 2 % du chiffre d’affaires annuel global de la société », indique Bruxelles dans un communiqué. « Les règles européennes s’appliquent même si les données personnelles sont détenues à l’étranger par des entreprises qui sont actives sur le territoire européen », précise la Commission européenne.

Le droit à l’oubli numérique

La mesure phare présentée par Viviane Reding concerne sans nul doute le droit à l’oubli numérique. Ainsi, les internautes « devront être en mesure d’effacer leurs  données s’il n’existe aucune raison légitime pour les conserver (…) » Sans le nommer, la mesure vise particulièrement le numéro un des réseaux sociaux. Facebook stocke les données concernant ses membres sur ses serveurs, même quand  ceux-ci ont supprimé volontairement toutes leurs informations. Ce droit à l’oubli concerne tous les sites Internet, à l’exception des sites de presse.
En outre, les entreprises Web auront pour obligation d’informer clairement les internautes de la manière dont seront gérées et utilisées leurs données.  Hasard du calendrier ? La veille de l’annonce de la Commission européenne, Google faisait déjà valoir sur son blog une évolution de sa politique en matière de confidentialité.  Le numéro un des moteurs de recherche promet de faire un effort de communication et de simplification quant aux informations qu’il collecte grâce à ses services. Ces modifications seront effectives le 1er mars prochain. L’américain expliquera surtout à chacun de ses utilisateurs  ce qu’il fait de leurs informations en les contactant par e-mail, quand ils ont un compte Gmail, ou depuis sa page d’accueil.

Une transposition en droit français d’ici à trois ans

Bruxelles estime donc que chaque internaute doit avoir accès à l’intégralité des données conservées  « mais aussi pouvoir les transférer d’un fournisseur de service à un autre ». Enfin, tout opérateur aura pour obligation d’avertir expressément ses utilisateurs de toute faille de sécurité concernant leurs données dans les 24 heures. Un principe qui ne va pas forcément de soi. Sony, lors du piratage de son service de jeux vidéo en ligne, avait mis une semaine à communiquer sur l’exposition des données de ses 77 millions de membres.
La directive devra être transposée en droit local dans les 27 pays de l’Union d’ici à trois ans.
source 01net
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